Dans les interstices
la vie nue.
Aux bords des lèvres
le silence et le cri
l'eau des ruisseaux en crue
les fleuves sauvages et leurs méandres
l'océan
suspendu.
Nous tenons l'espace entre nos mains
nos cœurs corps mêlés
La vie est un matin
et l'aurore écarlate.