lundi 1 janvier 2018

Vous croyez qu'on aime comment, à genoux, sans détour, qu'on en fait des cadeaux, qu'on soupèse, qu'on attache bien la ficelle, qu'on regarde ses pieds bandés, l'entre sol.
On essaie, on soupire, on ne sait plus où trouver la carte routière, on s'abandonne, on flotte sur l'eau, on cherche et on essaie encore, on mord, on mange, on est saisi par la douceur, on entre dans la tempête, on s'essore, rincés des pieds à la tête.
On regarde, on écoute, on prend le ciel à témoin, on entend là bas la marée, ce qui revient. Le ciel est gris et rouge. Il se déploie. Il viendrait manger dans ta main, dire les mots, il crierait pour toi ce qui surgit des fentes. Il ne retiendrait rien. Il essaierait encore.
On tiendrait le ciel dans nos mains, la nuit, le jour et le matin. La douceur sublime et le chant.
On ne dirait rien de ta peau qui est plus vaste que l'aurore.  On se tairait, nos mains à l'abandon.