samedi 22 septembre 2018

Septembre 2018, je regarde la mer. Ce n'est que le début. J'entends qu'on se tracasse et qu'on parle.
Je n'entends plus.
Septembre 2018, je me mets en grève, entre deux eaux, le repos. Même pas de s'il vous plaît qui tienne.
Je ne descends plus du ponton.
Je tricote des choses au bord du ressac. Je suis à l'abord.
Il n'est rien de plus important.
Septembre 2018, je regarde l'empreinte sur le sable gris. Je défais mes orteils un a à un. Je ne pèse plus rien. Je pèse tout.
J'aligne les coquillages. Je chapeau-chinoise, je bernique à qui mieux mieux.
Je m'assieds sur la pierre. Je n'ai plus à attendre. Tout est là.