mercredi 28 novembre 2018


J'écris à un homme qui danse
qui perd ses mots dans la mer,
qui dit on est vivants encore
qui parle à mon oreille, à ma bouche , à ma peau, qui m'enlève les mots de la langue
qui touche là au cœur ce que j'avais à dire.
Il dit la vie est salée, regarde.
Il a peur et il rit. Il rit et il a peur. Il étreint avec ses mots, avec retenue, avec force.
Il ouvre la fenêtre. Le ciel est noir déjà.
Il ouvre la fenêtre, il entend
la voix, les voix
Il entend.