Je me tiens là debout immobile, presque au toit du monde. Ici soudain l'espace s'ouvre, immense. Temps d'accalmie ce mardi. Temps de poissons rentrant dans les côtes. Une femme parle (c'est ma mère) . Je déplie mes bras comme des ailes, aujourd'hui je suis un oiseau. J'embrasse les nues, les monts, le bleu du ciel tacheté de maigres nuages blancs, à peine des traits, les couleurs sombres puis claires des montagnes, les gris et bleus sapin, les verts lumière des frondaisons insolentes, les beiges et encre des pierres. Je suis au diapason.
mardi 5 mai 2020
J 51 Tisseurs - les jours dedans
Je me tiens là debout immobile, presque au toit du monde. Ici soudain l'espace s'ouvre, immense. Temps d'accalmie ce mardi. Temps de poissons rentrant dans les côtes. Une femme parle (c'est ma mère) . Je déplie mes bras comme des ailes, aujourd'hui je suis un oiseau. J'embrasse les nues, les monts, le bleu du ciel tacheté de maigres nuages blancs, à peine des traits, les couleurs sombres puis claires des montagnes, les gris et bleus sapin, les verts lumière des frondaisons insolentes, les beiges et encre des pierres. Je suis au diapason.
Je me tiens là debout immobile, presque au toit du monde. Ici soudain l'espace s'ouvre, immense. Temps d'accalmie ce mardi. Temps de poissons rentrant dans les côtes. Une femme parle (c'est ma mère) . Je déplie mes bras comme des ailes, aujourd'hui je suis un oiseau. J'embrasse les nues, les monts, le bleu du ciel tacheté de maigres nuages blancs, à peine des traits, les couleurs sombres puis claires des montagnes, les gris et bleus sapin, les verts lumière des frondaisons insolentes, les beiges et encre des pierres. Je suis au diapason.